Coup de coeur de la semaine : Francis Huss

Mon coup de de la semaine.

Il est pour votre nouveau Conseiller des Français de l’étranger, Francis Huss. Depuis que j’ai annoncé mon intention de démissionner de mon mandat de conseiller des Français de l’étranger, j’ai reçu un certain nombre de messages et appels de personnes qui souhaitaient m’en dissuader. Parmi leurs arguments: la loi ne m’y obligeait pas, de plus j’aurais un point de chute si je ne suis pas réélu député en 2022, ou encore ceux qui me disaient (ils sont moins nombreux) que Francis (mon suppléant) aurait soit-disant passé l’âge.

Et pourtant j’ai démissionné cette semaine, suite à quoi Francis (re)devient Conseiller des FdE (alors que Nathalie Coggia le suppléera en tant que Déléguée Consulaire). Pourquoi donc en ai-je décidé ainsi malgré ces recommandations?

Ne pas attendre que la loi nous y oblige pour faire ce que l’on pense juste: je suis contre le cumul des mandats, et j’agis en conséquence.

En ce qui concerne Francis Huss Seltensperger, il accepta de me rejoindre sur la liste de la majorité présidentielle au printemps dernier, non pas pour faire de la figuration, mais bien pour continuer à peser dans le sens de l’intérêt des Français de l’Étranger, comme il le fait depuis plus de 30 ans. Et ceux qui le connaissent savent que même si les années passent il garde le feu sacré de ceux qui veulent servir, et qu’il reste plus que jamais la mémoire vivante de notre communauté française d’Espagne. Enfin, même si nous ne pouvons pas être d’accord sur tout, les points sur lesquels Francis et moi nous rejoignons sont suffisamment nombreux et importants pour justifier largement le fait de travailler ensemble. Parmi ces valeurs qui nous rassemblent: la fidélité et la loyauté.

Quant à mon supposé “point de chute”, personne – même pas moi – ne sait encore si je serai candidat aux législatives en juin 2022. Mais si en fin de compte je devais l’être, alors je m’appliquerai la fameuse maxime de Corneille, comme je l’ai déjà souvent fait dans le passé: “À vaincre sans péril, on triomphe sans gloire”.