Une journée sous le signe du numérique 

Une journée de travail pour avancer vers la souveraineté numérique et l’adaptation de nos économies (française et européenne) à la nouvelle donne technologique.

J’ai d’abord assisté à Madrid à la table ronde « Souveraineté numérique en Europe : un nouveau cadre pour accélérer l’innovation et la compétitivité » puis participé au déjeuner qui a suivi avec Carme Artigas, secrétaire d’État chargée du Numérique et l’Intelligence Artificielle, Gouvernement espagnol. Lors de cette réunion organisée par Ambassade de France en Espagne dans le cadre de la Présidence Française de l’UE, nous avons notamment évoqué la souveraineté européenne sur les données des citoyens de l‘UE et la protection de ceux-ci face aux décisions prises par l’intelligence artificielle.

Cette souveraineté passe par la construction d’un nouveau modèle européen, souverain, basé sur 2 piliers principaux :

RÉGULATION: pour que nous Européens maintenions notre capacité à fixer nos règles (par exemple le règlement RGPD) et à les faire valoir.

INNOVATION: nous avons besoin d’acteurs de premier plan en Europe. Au-delà des 27 licornes français actuelles, l’objectif est d’avoir 10 acteurs européens du numériques valorisés à plus de 100 milliards d’€ d’ici 2030.

Cela nous impose de grands défis en terme de

• Production et attraction des talents et compétences nécessaires

• Innovation technologique, mais aussi indépendance en rapatriant certaines productions stratégiques (par exemple le Chips Act)

• Financement de l’innovation et capacité a accompagner nos entreprises (initiative SCALE UP EUROPE).

Plus tard dans la journée, cette fois à Barcelone, je me suis à nouveau rendu à l’école 42 pour une visite avec des membres de l’écosystème entrepreneurial français de Barcelone, organisée à l’initiative de l’élu des Français de l’étranger Baudouin De Marcellus, Conseiller Fde avec notamment Philippe Saman et Guillaume Rostand de French Tech Barcelona

Le modèle d’enseignement des écoles 42 (d’origine française, gratuit, collaboratif, flexible, inclusif, désormais présent dans plus de 25 pays) participe à la formation d’une nouvelle génération de codeurs. Ce modèle a de nombreuses vertus : une amélioration des perspectives professionnelles des étudiants, et une réponse aux besoins en talents de nos entreprises tech européennes.