Dans la peau de votre député, quelques moments forts de cette journée historique pour la relation France-Espagne .
Rendez-vous à l’Élysée à 6h45 puis décollage de Villacoublay à 8h au sein de la délégation française. Atterrissage à l’aéroport de El Prat où je retrouve notre Ambassadeur et notre Consul Général à Barcelone. Transfert en cortège au lieu du sommet, le Musée National d’Art Contemporain sur les hauteurs de Montjuic. Hymnes nationaux, « photo de famille », puis conversations avec certains ministres. Quelques mots notamment échangés avec Bruno le Maire sur notre loi à venir sur la régulation des Influenceurs des réseaux sociaux. Puis un long dialogue avec Gérald Darmanin qui en chemin vers les réunions bilatérales m’explique avoir briefé le Président sur ma requête de la semaine dernière : demander au gouvernement espagnol de reconnaitre la prolongation de 5 ans des cartes d’identité françaises.
Au moment où je me retrouve seul dans le hall du musée avec un collègue député, Emmanuel Macron débarque avec Pedro Sanchez et alors qu’il allait me présenter au premier ministre espagnol, celui-ci me reconnait et me remercie pour mon interview publiée cette semaine par la Vanguardia.
Dialogue avec les journalistes présents sur place (Equinox, France 3, L’Indépendant, Henry de Laguérie), puis à la fin des sessions de travail, retrouvailles dans la salle des actes avec les ministres, conversations avec Agnès Pannier-Runacher sur H2Med, avec Catherine Colonna sur les passeports, avec Pap N’Diaye sur les lycées francais, avec Marlène Schiappa sur notre déplacement à l’ONU, et Gérald Darmanin sur les passages frontaliers dont il annonce la possible réouverture.
Signatures des accords et du Traité d’amitié, conférence de presse de Macron et Sanchez, puis retour dans le cortège, en route dans leur sillage vers le musée Picasso pour une visite qui se prolonge, accompagnés de la Maire de Barcelone, Ada Colau, avec qui nous nous trouvons quelques points communs, contre toute attente (je vous laisse deviner). Pause-café dans un bar à salsa du quartier de El Born avec les ministres Catherine Colonna, Marlène Schiappa, et Laurence Boone.
Alors que l’on remonte dans le cortège (au passage je note qu’à Barcelone, tout le monde ne roule pas en Twingo), la présence de manifestants indépendantistes nous rappelle, ci-besoin en était, qu’aujourd’hui en France aussi on manifeste. Arrivée au Lycée Français de Barcelone pour l’allocution du Président de la République devant 400 représentants de la communauté française. Le président mentionne le sujet des cartes d’identité (message reçu !), la vibrante communauté française de la ville, ses entrepreneurs, ses artistes, ses acteurs de la solidarité et de l’éducation. Après la Marseillaise entonnée avec entrain par toute la salle, suivent deux heures de rencontres et d’échanges individuels avec les Français présents dans la salle. Conversations avec Muriel Moscardini, Guillaume Rostand, Romain Fornell, Christian Marrion, Renaud le Berre, Alexandre et Carole Tagger, Semia Duval, Stéphanie Delpech, Serge Bourgeois, Marie-Thérèse Mosser, Thomas Merlan, Jean Bastianelli, Karine Martin, Fatima Lammaallam, Anne-Sophie Vallier-Gay, Florence Cortale, Mélody Bréchet, Philippe Saman, Pascal Navarro et tant d’autres.
Départ du Président vers 20h et vers Mont-de-Marsan où il présentera ses vœux aux armées vendredi matin. Je reste encore une heure avant de m’éclipser pour mon passage radio sur OndaCero, prévu pour revenir sur le sommet, mais aussi expliquer les incompréhensions franco-françaises autour de la réforme des retraites. Les journalistes espagnols, dont le pays a acté la retraite à 67 ans, m’écoutent parfois interloqués expliquer la nécessité d’un passage à 64 ans en France…
Enfin, une dernière visite à une soirée d’anniversaire proche du Lycée Français où je retrouve de nombreux amis Français de Barcelone, avant de tirer le rideau sur cette journée particulière.
