À la une, Andorre, Assemblée nationale, Circonscription|

Analyse des résultats obtenus

J’ai souhaité vous consulter dans le cadre du rapport sur le projet de loi autorisant l’approbation de l’accord entre la France et Andorre concernant l’amélioration de la résilience climatique et de la viabilité des routes nationales. J’ai été désigné orateur de groupe et pour mieux présenter le vote du groupe en faveur de ce projet de loi, j’ai souhaité vous consulter pour apporter des éléments concrets de terrain sur la praticabilité des routes 16, 20, 320 et 22.  Vos réponses ont été nombreuses, je vous en remercie !

Je vous ai demandé de me faire part des problèmes principaux que vous souhaitez me faire remonter (état de la route, blocage en hiver, tronçon problématique, etc.) et vos réponses sont significatives. Vous êtes majoritaires à emprunter les liaisons routières entre Andorre la France une fois par mois en moyenne, soit 60%, puis 20% à les emprunter une fois par semaine et 10% plus souvent. La route la plus empruntée est la Nationale 20 à 65%, puis la 22 à 25% et enfin la 116 à 10%.

Enfin, j’ai souhaité connaître vos expériences et vous demander de me faire remonter les problèmes inhérents à la situation géographique de la frontière franco-andorrane rendant les routes nationales particulièrement dangereuses. Vous avez mis en avant, en premier lieu, le fait que les routes subissent souvent des blocages en hiver. Si ces fermetures sont causées par des avalanches, des glissements de terrain ou des chutes de blocs de congères, soit des évènements ponctuels, vous notez en majorité un manque d’entretien côté français qui ne semble pas exister côté andorran. Vous pensez que l’état des routes est mal évalué par la France qui devrait mettre en œuvre un meilleur déneigement et un salage plus régulier pour une meilleure sécurité.

En second lieu, vous pensez que les routes sont trop étroites et dangereuses au vu du flux journalier, le passage de poids lourds n’arrangeant rien. La circulation est souvent ralentie, le passage au douane (obligatoire car Andorre ne fait pas partie de l’espace Schengen qui permet la libre circulation) accentue ce ralentissement et l’allure des poids lourds allié à la largeur des routes ne permettent pas le dépassement. Les poids lourds représentent aussi un danger selon vous lors de passage de ponts ou de tunnels étroits.

Enfin, un aspect esthétique retient votre attention mais cet aspect n’est pas que visuel. Il concerne les épaves de voitures laissées sur le bord des routes côté français et qui donne une image dévalorisée du paysage français qui contraste avec l’entrée en Principauté d’Andorre. Les travaux perpétuels participent à cette image en plus de participer au ralentissement de la circulation.

Grâce à vos réponses, ces trois principales problématiques ressortent et sont pour moi une base de travail essentielle pour alerter le gouvernement français. Je vous remercie donc de participer à ce travail et vais faire en sorte de le porter auprès du gouvernement.

Détails des résultats du sondage :

Q.1 Avec quelle fréquence empruntez-vous les liaisons routières qui relient Andorre et la France ?

Q.2 Le cas échéant, quelle route empruntez-vous le plus souvent ?

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Close Search Window

Pin It on Pinterest

×

Vous pouvez me contacter via WhatsApp ou via mon adresse mail : stephane.vojetta@assemblee-nationale.fr

× Comment puis-je vous aider ?