Ce jeudi, l’Assemblée nationale a adopté à l’unanimité une Proposition de Loi qui propose d’établir, pour la première fois en Europe, un encadrement transversal de l’activité d’influence commerciale sur les réseaux sociaux. Un texte qui pourrait inspirer d’autres pays et notamment l’Espagne, où l’activité d’influenceur est désormais considéré comme LA profession la plus désirable.
Cette loi part de la constatation que les publications sur les réseaux sociaux ayant une visée commerciale, qui font souvent miroiter l’argent facile, qui imposent des standards physiques inatteignables, finissent par façonner les développements psychiques et cognitifs de nos enfants et de nos adolescents, mais aussi les décisions d’achat ou d’investissement de nombreuses femmes et hommes.
Cette influence commerciale, canal légitime de promotion pour les produits et les marques, génère toutefois des abus inacceptables, voire des arnaques.
Deux députés de l’Assemblée nationale un de la majorité (votre serviteur), un autre de l’opposition (Arthur Delaporte, du groupe socialiste), ont choisi de travailler ensemble afin d’encadrer l’activité d’influence commerciale sur les réseaux sociaux et de lutter contre les dérives des influenceurs. Un texte qui s’inscrit dans une collaboration au long cours avec les ministères de l’économie et des finances, de la consommation, et du numérique, et qui est complété par des mesures d’ordre réglementaire annoncées vendredi dernier par Bruno Le Maire et le Gouvernement.
Ce texte obéit à une boussole : protéger les consommateurs et l’audience des réseaux sociaux, en particulier leurs plus jeunes utilisateurs.
Les quatre priorités du texte :
– Clarifier
– Encadrer
– Responsabiliser
– Éduquer
Vous retrouverez plus détails sur ces aspects dans les commentaires ci-dessous. Voici ma déclaration d’ouverture des débats. 5 minutes pour faire le tour de la question.
